Les États-Unis envisage de conclure une vente d'armes d'un montant de 18 milliards de dollars à Israël, comprenant des dizaines d'avions F-15.
ILAN BENATTAR
La livraison rapide des avions faisait partie des principales demandes du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, lors de sa visite à Washington la semaine dernière. Il s'est entretenu avec des responsables américains, dont le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin.
Selon un responsable américain, les avions ne seraient pas livrés avant 2029, même si le Congrès était notifié immédiatement. Israël cherche à renforcer sa flotte d'avions de combat non seulement pour sa lutte contre le Hamas, mais aussi pour faire face à la menace du Hezbollah, soutenu par Téhéran, à sa frontière nord, ainsi qu'à l'Iran, son ennemi régional. Le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Michael McCaul, a donné son feu vert à la vente des F-15 le 30 janvier, lorsque les bureaux du Congrès responsables de l'approbation des transferts d'armes majeurs ont été informés.
Certains des quatre bureaux devant approuver les transferts d'armes ne l'ont pas encore fait. La loi américaine exige que le Congrès soit informé des accords de vente d'armes étrangères importantes. Permettant un blocage de ces ventes en adoptant une résolution de désapprobation, bien qu'aucune résolution de ce type n'ait jamais été adoptée et n'ait survécu à un veto présidentiel.